Paroisse d'Elzange

Église  Saint-Pierre aux Liens d'Elzange

Circonscrite par l'ancien cimetière et par sa nouvelle extension, l'église paroissiale Saint Pierre aux Liens domine le village et la vallée. Construite en 1762, date portée sur la porte d'accès à la nef, elle présente un plan classique d'église grange alignant une tour clocher, une nef unique à trois travées et un chevet polygonal auquel s'accole la sacristie munie de sa propre entrée. Le gros oeuvre comme l'indique l'inventaire général de Mérimée revu en 1986, est réalisé en calcaire, en moellon sans chaîne en pierre de taille et son toit à longs pans est recouvert d'ardoise.

Le marronnier

Une des curiosités de notre village est son parc d'arbres anciens tel que le marronnier qui siège au pied de l'église, tels que les platanes qui entourent l'école.

     Ce marronnier semblerait être un arbre de liberté, planté juste après la Révolution. Aujourd'hui, il est encore un lieu de rassemblement à la sortie de la messe et parait, du bas du village, aussi haut que l'église, son aînée.  En été, il devient un havre de fraîcheur, en automne, il amuse les enfants qui tentent d'atteindre les marrons à l'aide de bouts de bois mort, en hiver qui dévoile le labyrinthe fantomatique de ses vieilles branches et au printemps, il ouvre un gigantesque bouquet de fleurs et de feuilles.

   Combien d'enfants, de femmes, d'hommes l'ont observé chaque jour depuis plus de deux cents ans, journaliers partant pour les champs, grognards pour les batailles, jeunes mariés pour la vie, enfants au plus haut de ses branches ?

      L'arbre étonne par l'étendue de son arc, par l'exubérance de ses racines que la terre délaisse au fil des ans. Seul un talus d'herbe au pied de l'église l'accompagne au milieu du bitume et du béton. Le grand escalier part de ses pieds et n'atteint pas sa cime, il a grand âge et mérite révérence.

 

 

 

Le presbytère

Dominant le village et accolé au cimetière, le presbytère construit en 1748 pour le curé Baptiste Dormans est encore de même facture et montre une élévation à six travées et deux niveaux. La date indiquée sur le linteau de la porte piétonne est de deux écritures, en chiffres arabes et en un alphabet de lettres plus ou moins grandes et codées, quiremises dans l'ordre, redonnent la même date en chiffres romains.

 

 

 

 Le mobilier intérieur présente quelques oeuvres de qualité comme cette chaire à prêcher de l'époque de la construction de l'église et d'inspiration rococo. Motifs à coquille, tores, volutes feuillagées alternent avec le décor mosaïqué à fleurettes des panneaux de la rampe et des angles de la cuve. Saint Pierre est sculpté sur le dorsal et les quatre apôtres sur les panneaux de la cuve.

Les vitraux de l'église St Pierre aux Liens datent de l'après guerre exception faite de celui situé à gauche du choeur et représentant St Roch. Ils semblent avoir été réalisés durant les années cinquante à Nancy en remplacement de ceux détruits lors de la seconde guerre mondiale. Un d'entre eux fut offert par la famille Jacclot dont on connaît un représentant, conseiller et maire d'Elzange durant les années vingt.

Le chemin de croix de style néo-gothique est de belle facture et a gardé l'éclat de ses couleurs. Il est commenté en allemand et date sûrement des années 1900.

 

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